New York Autrement
Voici les finissant.e.s du
profil arts visuels

Béatrice Touchette
Les fleurs écrasées
Mon œuvre consiste en une série de photos argentiques capturées dans les rues de New York et ayant comme thème la féminité. Le geste de création se veut une façon d’entamer une enquête sur la féminité dans le but de mieux la comprendre. À travers ces photos, je me questionne sur la misogynie et le sexisme dans notre société en posant un regard sur la superficialité. Par la fragilité, l’objectification du corps et la beauté, je désire mettre en image la marginalité féminine dans sa forme actuelle.
Catherine Bélanger
American Dream, entre rêve et réalité
Dans American Dream, entre rêve et réalité, j’ai questionné des Newyorkais à propos du rêve américain ; a-t-on vraiment les mêmes chances de réussir dans la vie, peu importe d’où on vient ? Mon projet est ainsi une réfraction des perceptions de certains newyorkais sur un tableau avec des reliefs présentant les huit idées majeures qui m’ont été données lors de mon voyage à New York. Comme dans un rêve, les éléments se chevauchent entre eux.


Jade Boucher
L'envers du décor
Mon œuvre est une installation qui représente deux aspects de New York qui coexistent, mais qui sont rarement représentés côte à côte. Elle est composée principalement de deux télévisions rétro dans un amas de déchets. La première télévision met en lumière l’American Dream, montrant la ville dans toute sa splendeur. En revanche, la deuxième télévision nous montre le côté plus « underground » de la ville, soit sa dure réalité. L’installation composée de déchets est une façon de montrer le paradoxe entre cette ville de rêve ainsi que celle qui n’est pas si parfaite.
Léa Jacques
The Power of Pride
Constituée de nombreuses toiles, mon œuvre cherche à honorer les membres de la communauté LGBTQIA+. Mon amour pour la bande dessinée m’a incitée à célébrer ce groupe en transformant les divers visages en style cartoon venant de différentes franchises de superhéros. Chaque rangée verticale représente un superhéros distinct ainsi qu’une série différente de dessins animés pour chacun. Par exemple, la franchise Batman contient des séries telles que The Batman (2004), Batman : The animated series et Batman: The Brave and The Bold. Ce thème de superhéros montre que les membres LGBTQIA+ doivent eux aussi combattre les injustices.


Lili-Anne Aubé
Quand le masque tombe
Lorsque New York a été mentionné pour la première fois en classe, les mots suivants me sont venus à l’esprit : gratte-ciels, statue de la Liberté et foules grouillantes. C’est l’image que la majorité de la population entretient, bien qu’elle ne frôle qu’à peine la surface de ce qu’est réellement la ville. Mon œuvre montre que le New York qui nourrit l’imaginaire n’existerait pas aujourd’hui sans le support que lui offre sa population. Je joue avec la relation que la statue de la Liberté, signe iconique de la ville, entretient avec son socle puisqu’une œuvre est soutenue par celui-ci.
Maïté Lapierre
Réalités éphémères
Pour ce dernier projet de mon parcours au cégep, j’ai décidé de faire un recueil de photographies de rue prises à New York. Ces photos seront accompagnées de textes variés ; poèmes, extraits de romans, paroles de chansons, textes personnels et textes d’amis. Le thème de la marge est exploré sous l’angle de l’oubli et de la mémoire. Dans cette si grande ville qui ne dort jamais, l’agitation est toujours présente et le changement est constant. On finit donc par se demander quelles sont donc les traces de ces réalités éphémères.


Siou Fan Houang
Banalité en suspens !
Pour ce projet, je me suis inspirée de deux artistes, soit William Eggleston et Roy Lichtenstein. Ce qui m’intéresse, c’est de capturer le banal de la vie quotidienne et de montrer New York autrement sans hiérarchiser ce qu’on voit, ce qu’on ne voit pas ou ce qu’on ne veut pas voir.
Avec ce mobile, j’aimerais pouvoir transmettre une atmosphère de banalité provenant de cette ville sur les disques compacts. Pour moi, si l’on prend le temps de s’arrêter et d’observer un instant la banalité, il en ressort toujours quelque chose de nouveau.
Zoé Roy
Agoraphobie
À New York, j’ai été frappée par le vertige de la ville. Tout s’y passe à un rythme effréné et la ville ne semble jamais s’arrêter. À l’aide d’un appareil photo, j’ai capturé cet effet de lourdeur et d’étouffement. J’aimerais que les spectateurs expérimentent la même impression de vertige que moi à travers mes photos. Ainsi, des sacs remplis d’eau sont suspendus. Les spectateurs doivent circuler sous ces sacs pour contempler mes photos.
Bref, cet assemblage est conçu pour créer un sentiment de déséquilibre et d’impuissance chez les spectateurs, renforçant l’effet de vertige.
